Vous avez peut-être déjà entendu parler de pachinko et pachislot, mais savez-vous ce qui se cache derrière ces termes japonais ?
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Pachinko
Le pachinko est un appareil de jeu hybride, à mi-chemin entre un flipper et une machine à sous. Le premier serait apparu à Nagoya en 1939. Son nom provient apparemment de l’onomatopée « Pachi-Pachi » qui désigne le bruit que font de petits objets en s’entrechoquant.
Les joueurs jouent avec de petites billes en métal qu’ils introduisent dans la machine. Puis à l’aide d’une molette, ils contrôlent la vitesse de lancement de la bille qui est envoyée dans un circuit vertical muni de trous et de chemins de clous. Sous l’effet de la pesanteur, la bille suit donc un trajet aléatoire et disparaît rapidement ou va se loger dans des trous qui déclenchent la rotation de trois rouleaux de type machine à sous. Si trois symboles identiques apparaissent, le joueur remporte le jackpot sous forme de… billes en métal ! Car il faut savoir qu’au Japon, les jeux d’argent sont interdits. Mais les voisins des salles de pachinko acceptent souvent d’échanger ces billes contre des yens.
Les billes s’achètent assez cher, via des distributeurs de billes, en liquide ou avec des cartes prépayées. A l’instar des machines à sous, les pachinko proposent des thèmes variés, allant des personnages de mangas aux héros de dessins animés ou de films. Depuis le développement d’Internet, on trouve également des pachinko en ligne et des versions téléchargeables pour terminaux mobiles.
On pourrait définir le pachinko (パチンコ en japonais) comme le fruit de l’hybridation d’un flipper et d’une machine à sous. La légende raconte que la version initiale du pachinko a été importée de Chicago (alors capitale de l’industrie du flipper) par un détaillant originaire de la ville d’Osaka. Initialement destiné aux enfants qui pouvaient s’y amuser dans les espaces publics du quartier de jeux d’Osaka, le pachinko connut un tel succès que de nombreuses salles ouvrirent aux quatre coins du Japon. Lors de la bulle financière des années 80, le pachinko connut un tel boom que Nakajima Kenkichi, patron de la société Heiwa Corporation et gestionnaire de 30 % des salles de pachinko, obtint la 11e place du classement des fortunes mondiales dans le magazine ‘Fortune’ en 1991. En dépit de la période de récession à laquelle le Japon dut faire face à la fin des années 90, le pachinko n’eut de cesse de gagner en popularité jusqu’à son pic historique de 2005. On prétend qu’un Japonais sur quatre y jouerait régulièrement. En outre, il semble que le chiffre d’affaires du pachinko se situe au troisième rang de l’économie des loisirs, après la gastronomie et le tourisme !
Comment jouer au pachinko ?
Les joueurs doivent acheter plusieurs billes en métal en vue de les insérer dans la machine de pachinko. Ils pourront contrôler la vitesse à laquelle les billes sortent. Les billes métalliques ont ensuite vocation à tomber sur une surface de jeu verticale parsemée de nombreux clous. Si elles tombent dans certains trous sans toucher les clous, le pachinko déclenche un genre de machine à sous dotée de 3 rouleaux. Si le joueur a la chance d’obtenir trois symboles identiques, il remporte un très grand nombre de billes qu’il pourra utiliser pour poursuivre la partie ou les échanger contre des cadeaux au comptoir. Selon la législation japonaise, les Japonais n’ont pas le droit d’échanger leurs billes contre de l’argent. Par contre, ils pourront les échanger contre des plaques en métal, elles-mêmes échangeables contre des espèces dans les stands situés à proximité des salles de pachinko. Ce type d’échange étant théoriquement illégal au Japon, on ne sera pas étonné d’apprendre qu’ils profitent allègrement aux yakuza (membres du crime organisé). Les salles de pachinko sont facilement reconnaissables à leurs longues allées étroites de machines rutilantes alignées les unes à côté des autres et au tintement des billes projetées dans toutes les directions par les joueurs impénitents. Soulignons également que les machines de pachinko se déclinent en de multiples thématiques.
Pachislot
Le pachislot, ou machine à sous japonaise, est un descendant du pachinko. Son nom vient d’ailleurs de la contraction de « pachinko » et de « slot machine ».
Ces machines sont contrôlées par des circuits électroniques et proposent six niveaux de difficulté qui modifient les chances de gagner. Ainsi les taux de reditribution varient entre 90% et 160%, voire 200% si le joueur sait exploiter toutes les capacités de la machine.
Les rouleaux sont tous commandés indépendamment, chacun par un bouton qui stoppe sa rotation. Les normes imposent aux rouleaux de ne pas tourner à plus de 80 tours par minute et de s’arrêter en moins de 0,19 secondes après l’appui sur le bouton (en pratique, cela veut dire que 4 symboles défileront encore avant l’immobilisation du rouleau).
D’autre part, le nombre maximum de jetons misé ne peut dépasser 15. Il faut bien noter qu’ici aussi, les joueurs jouent avec des jetons et pas directement avec des pièces. Et comme pour les pachinko et les machines à sous occidentales, les thèmes sont très variés et peuvent représenter des héros légendaires ou de jeux vidéo !
Au Japon, l’engouement pour ces appareils est tel que les gestionnaires de salles de jeux sont millionnaires, et que les revenus générés par cette activité arrivent au troisième rang de l’économie des loisirs, juste derrière la restauration et le tourisme !