Pour avoir réussi l’exploit sportif de parvenir en demi-finale de Roland-Garros, Ernests Gulbis s’est hissé à la 10ème place du classement ATP. Cerise sur le gâteau : en tant que demi-finaliste perdant, il a empoché la prime de 412 500 euros.
Un habitué des frasques en tout genre
Un joueur de tennis talentueux mais irrégulier
Mais cet argent ne sera pas resté longtemps sur le compte en banque du joueur letton….A peine rentré dans son pays, il s’est précipité dans un casino pour s’amuser à flamber. Et il a tout perdu au blackjack !
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Un gros perdant au casino
Ernests Gulbis en a conscience : « Au casino, je suis un gros perdant » a t-il confié aux journalistes de la « Gazzeta dello Sport », un média sportif italien.
Après avoir déclaré qu’il avait perdu la totalité de ses gains de Roland-Garros au blackjack, il a donc fait machine arrière. Interrogé par la chaîne Sportfeed, il a tenté de minimiser l’événement en revenant sur ses propos : dans cette deuxième version, il précise n’avoir perdu qu’ « une partie de ses gains » mais il n’en précise pas exactement le montant.
Seule certitude : au casino, il aime (trop?) jouer au black jack. Les passionnés de ce jeu de cartes se posent tous la même question : combien de temps a t-il mis pour perdre une telle somme ? Il disposait quand même d’une bankroll confortable qui aurait donc du lui permettre de tirer son épingle du jeu. Sauf, évidemment, s’il ne maîtrise pas suffisamment la stratégie au Black Jack ou s’il est vraiment incapable de s’arrêter de jouer….
Un habitué des frasques en tout genre
Perdre 412 500 euros ferait dresser les cheveux sur la tête à n’importe quel joueur de casino. Mais pas à Ernests Gulbis !
Au-delà de ses gains en tant que sportif, il faut savoir qu’il est issu d’une famille extrêmement riche : son père est milliardaire et sa mère est une actrice. Ses grands-pères sont aussi des personnages très importants en Lettonie : l’un est producteur, l’autre est un ancien basketteur.
Ernests a donc grandi avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Et comme il ne manque absolument de rien, il développe vite le comportement d’un enfant gâté. Capricieux et imprévisible, il semble parfois s’ennuyer de tout et il multiplie les frasques en tout genre.
Parmi les nombreux « faits d’armes » d’Ernests, il y a notamment :
– une sanction très rare au tennis : un jeu de pénalité
Cela s’est passé au Tournoi de Monte-Carlo, en avril 2013. Le joueur letton est resté sourd à trois avertissements : le premier pour avoir fracassé sa raquette au sol, le second pour avoir donner un coup de pied dans la balle et le troisième pour avoir à nouveau détruit sa raquette…. En bref : Gulbis est un mauvais perdant.
– une nuit en cellule pour avoir été « pris » en compagnie d’une prostituée à Stockholm, en 2009
En Suède, la prostitution est interdite, tout comme le fait d’acheter un service sexuel.
Comme d’habitude, Ernests n’a pas hésité à commenter cette histoire dans la presse….Pour se défendre, il a dit qu’il ne savait pas que cette fille exerçait ce métier.
– une vision très personnelle du romantisme et des relations hommes/femmes
Gulbis n’y va pas par quatre chemins : les femmes ne l’intéressent pas pour leur conversation et lorsqu’il est en tournoi, il ne veut se fatiguer que sur les terrains de tennis. Voici une de ses déclarations : « Je ne veux pas perdre d’énergie à cause de ça. Quand tu rencontres une nouvelle personne, ça te prend de l’énergie. Si je rencontre une fille, vu que je ne suis pas prêt à m’engager dans une relation, à quoi je pense ? Comme tout garçon normal, à la ramener dans mon lit. Le plus vite possible. Tout ça demande de l’énergie. Alors en tournoi, je ne le fais pas. »
Un joueur de tennis talentueux mais irrégulier
Le côté sulfureux du personnage ne doit pas pour autant faire oublier la réalité : Ernests Gulbis est un joueur talentueux…quand il le veut !
Le problème, c’est qu’il est impossible de prévoir quand il va être assez motivé pour gagner. Très irrégulier, il donne surtout l’impression de s’ennuyer et de ne pas être réellement passionné par son sport. Il le dit lui-même : « Je ne suis pas un obsédé du tennis. Il n’y a pas que le tennis dans la vie ».
Ce manque de combativité se voit dans ses résultats.
Après avoir réussi l’exploit de devenir le premier Letton à atteindre les demi-finales à Roland-Garros, il ne s’est pas contenté de claquer tous ses gains au casino. Il a aussi perdu au deuxième tour du tournoi du Queens à Londres et il vient de de faire battre à Wimbledon par Sergiy Stakhovsky en moins de deux heures.
Cette inégalité est devenue sa marque de fabrique. En 2011, il avait réussi à devenir 21ème joueur mondial. Fin 2012, il a chuté à la 150ème place. Ce qui l’a considérablement énervé et l’a motivé à remonter au classement. Selon lui, dans le top 100, il y a des joueurs qui « ne savent pas jouer au tennis ».
Vous l’aurez compris : Gulbis, côté modestie, c’est un peu l’anti-Nadal… Le hic, c’est qu’il n’a pas non plus la même carrière ! Le Letton affirme qu’il n’aime pas s’entraîner et que la victoire lui laisse aussi un grand sentiment de vide…. Pour parvenir à gagner et à s’imposer sur la durée, il doit donc commencer à apprendre à gérer les succès comme les défaites.
Peut-être qu’être né riche héritier, sans voir d’objectifs particuliers à atteindre, n’a finalement pas été une belle opportunité ? Le père d’Ernests devrait dans ce cas s’inspirer de Sting : le chanteur est à la tête d’une fortune d’environ 225 millions d’euros mais il ne laissera aucun héritage à ses six enfants. Il considère en effet que ce serait « un poids pour eux » et qu’ils « doivent travailler » pour gagner leur vie par leurs propres moyens.
A méditer….